9,5 trucs pour développer son courage
Envie d’inviter le nouveau collègue à dîner ? Besoin de sortir d’une relation toxique ? Envie de proposer d’essayer un nouveau sextoy ? De nombreuses situations relationnelles exigent de nous de faire preuve de courage. Il nous arrive à tous de devoir aborder un sujet difficile avec nos collègues ou nos proches, et il faut souvent une bonne dose de courage pour arriver à dire ce qu’on pense, en particulier quand notre opinion va à contre-courant. Quand on est impliqué émotionnellement dans une relation ou un travail, la peur peut venir court-circuiter notre bonne volonté, et notre sens de l’honneur. Cette peur, c’est la peur de l’abandon et de la perte de l’estime de l’autre. Comment faire pour surmonter cette peur ? Voici mes 9,5 trucs.
A suivre ...
1. Se remémorer notre courage d’antan
Il est possible que tu aies, aujourd’hui, une image de toi qui ne manifeste pas beaucoup de courage. Mais cette image peut très bien être faussée. Souviens-toi de tes expériences passées, en particulier quand tu étais enfant. Les enfants ont bien moins d’inhibitions que nous, et de nos yeux d’adulte ils sont l’air d’avoir du courage à en revendre.
Rappelle-toi d’occasions où tu as eu peur de réaliser quelque chose, mais où tu l’as quand même réalisé. As-tu décidé de démissionner de ton travail et d’en chercher un autre ? Es-tu partie en voyage seule ? As-tu adressé la parole à une inconnue ? Tu as partagé une opinion avec un groupe de personnes sans savoir si elle serait bien accueillie ?
Souviens-toi de la sensation de peur. Quelles étaient tes pensées ? Qu’est-ce qui t’a convaincu de faire ce que tu voulais faire malgré tout ? Et après, comment t’es-tu senti ? Fier ? Satisfaite ? Amusé ? Soulagée ?
Garde cette sensation de « travail bien fait » en mémoire pour te convaincre de réaliser ce que tu veux réaliser quand tu sens que tu manques un peu de courage.
2. Braver l’interdiction
Te souviens-tu de moments où tes parents t’ont interdit quelque chose, mais que tu l’as fait quand même ? Imagine-toi que la peur que tu ressens, c’est la figure de l’autorité, celle qui brandit un doigt et l’agite devant ton visage avec un air de réprimande. Ça te donne pas envie de faire le contraire de ce que la peur te dit de faire 😉 ?
Aussi, rappelle-toi que le courage, ce n’est pas ne pas avoir peur de faire quelque chose. Le courage, c’est avoir peur, mais le faire quand même.
Donc, ne repousse pas ta peur. Accueille-la, fais lui une place, observe-la. Quel est le message derrière cette peur ? Qu’est-ce que ton inconscient essaye de te dire ?
Et pose-toi les trois questions suivantes :
- Que peut-il arriver de pire si je fais ce que j’ai peur de faire (n’oublie pas de rester réaliste) ?
- Que va-t-il arriver si je ne fais pas ce que je voudrais faire ?
- Des deux conséquences, quelle est la pire ?
La plupart du temps, c’est la deuxième conséquence qui est la pire des deux, mais on ne s’en rend pas compte, parce qu’on ne prend pas le temps de se poser la question …
3. Faire le plein d’énergie
Tu l’auras certainement remarqué : avoir du courage, ça demande de l’énergie ! Dans son livre Peut-être pas parfaite, mais diablement courageuse, Reshma Saujani nous conseille, pour garder son énergie au top, de :
- prendre soin de notre sommeil, en retirant toute distraction de la chambre, et en réservant au minimum 7 heures par nuit pour le sommeil,
- pratiquer la méditation,
- et faire des activités physiques, parce que l’énergie est créée par le mouvement !
A lire aussi : Comment et pourquoi méditer ?
4. S’habituer à l’inconnu
Bien souvent, quand on manque de courage, c’est aussi qu’on a peur de l’inconnu. On ne sait pas ce qui va se passer. On redoute d’éventuelles conséquences négatives. Ou positives ! Le fait est qu’on ne sait pas, et c’est ça qui est troublant … Voici donc une petite astuce pour s’habituer à la sensation de l’inconnu.
Si tu habites à la campagne, prends la voiture et roule au hasard. Si tu habites en ville, prends le premier bus qui passe, et descends à une station au hasard, puis marche au hasard.
Si tu es un tout petit peu comme moi, ton cerveau va frénétiquement analyser où tu te trouves et essayer de te faire revenir sur un chemin que tu connais …Mais sois ferme et continue de prendre des rues et des routes au hasard. Ou si le hasard n’est pas possible, choisis des chemins que tu ne connais pas encore.
Renouvelle l’expérience aussi souvent que nécessaire et observe les résultats … Prends-tu plus de risques dans tes décisions ? Est-ce que tu hésites moins ?
5. Changer de perspective
Comme on l’a déjà vu au point n°1, nous avons une certaine image de nous-même. « Je suis paresseux », « je suis une battante », « je suis loyal », « je suis … ». Après quelques années de catégorisation inconsciente, il peut être (très) difficile de tenter une aventure qui aille à l’encontre de l’image que nous avons de nous-même.
Alors prends le temps de te demander : est-ce que je me vois comme quelqu’un qui a du courage ou qui en manque ? Et prends la décision consciente de te prouver que tu es capable de courage, en faisant quelque chose qui sorte de tes habitudes et qui te mette un peu en « danger ».
6. Approfondir son charisme naturel
C’est quoi le charisme ? Je pense qu’une personne charismatique est une personne qui a suffisamment de confiance dans ses qualités et ses compétences pour dégager de l’assurance.
Quelles sont tes qualités ? Quelles sont tes compétences ? T’ont-elles bien servi jusque maintenant ? Penses-tu pouvoir te reposer dessus ?
A lire aussi : 16 exercices pour développer son charisme
7. Embrasser l’imperfection
Etre perfectionniste peut être considéré comme une qualité ou un défaut, selon à qui on s’adresse. Mais dans le cas du courage, il s’agit bel est bien d’un frein. Si on attendait que tous les paramètres soient parfaits, que toutes les planètes soient parfaitement alignées pour agir, on ne réaliserait rien !
Stephen Guise montre bien le pouvoir destructeur du perfectionnisme dans son livre How to be an imperfectionist. A cause de lui, nous nous mettons des bâtons dans les roues, nous repoussons au lendemain, nous trouvons toutes les meilleures excuses du monde pour ne pas agir.
Alors la prochaine fois que tu hésites à réaliser quelque chose, demande-toi si c’est parce que tu manques de courage, ou si c’est parce que la conjoncture est imparfaite. Puis demande-toi si ça vaut vraiment la peine d’attendre. Et fonce !
8. Visualiser les résultats désirés
La visualisation est une technique de plus en plus employée par les athlètes de haut niveau et les entrepreneurs. Il s’agit de se projeter dans une situation, puis de voir avec détail les mouvements à réaliser, de sentir les émotions et sensations, et de voir se réaliser les objectifs désirés.
Qu’est-ce que tu hésites à faire ou dire ? Pourquoi ? Imagine que tu le fasses, représente-toi la situation dans le détail, et les sensations que tu souhaites ressentir. Puis imagine les résultats et les sensations qu’ils t’apporteront. Ça ne te donne pas envie d’y aller ?
9. Ne pas hésiter
Il ne s’agit pas de foncer sans réfléchir, bien sûr, mais d’éviter de peser le pour et le contre indéfiniment. Alors envisage ton défi, vois les avantages et les inconvénients, prend une décision et vas-y ! Tu n’es pas à l’abri de faire une erreur, bien sûr, mais une erreur n’est pas une catastrophe, au contraire. C’est une opportunité d’apprentissage. Donc accueille la possibilité de l’erreur et sache que tu seras gagnante, même si tu perds !
A lire aussi : 21 astuces pour apprendre de ses erreurs
9,5 Célébrer la victoire
Ça y est, tu as pris ton courage à deux mains ? Tu t’es lancée ? Alors bravo à toi, quel que soit le résultat ! Prends maintenant le temps de te récompenser avec un verre de vin, un bain, un massage, … « Marquer le coup » te permettra d’enregistrer ce moment comme une victoire, et il te sera plus facile de te lancer et faire appel à ton courage à l’avenir !
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Et toi ? Quels sont tes trucs pour te donner du courage ? Lequel des trucs décris plus haut préfères-tu ? Laisse-nous un commentaire …
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Je crois, qu’en ce qui me concerne, c’est un mélange de « ne pas hésiter » et « s’habituer à l’inconnu ». Un mélange, une sorte de folie (peut être un soupçon d’inconscience) où je me dis « on le fait et puis c’est tout », et puis je le fait. Et, une fois que tu as commencé la question ne se pose plus.
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai appris des choses nouvelles, juste parce que « j’ai décidé que je savais faire », en réalité je ne savais pas faire, mais quand tu y es, il n’y a plus qu’à prendre les choses une a la fois « de faire ce qu’il y a à faire » et a la fin… tu l’as fait.
Donc mes trucs pour me donner du courage c’est me dire que quoi qu’il arrive j’en ressortirai grandis (j’en ai parfois pris plein la gueule, mais sérieusement ça on s’en tape!). Et le deuxième truc c’est que à force de sortir de ma zone de confort, j’en sort naturellement.
Merci pour ton témoignage. Tu as raison, fonçons !
Bonjour Aline
Bravo pour cet article. Vos conseils sont très bons pour se donner du courage et pour le répéter autant de fois qu’on le souhaite
9,5 raisons c’est original 🙂
Je suis d’accord que beaucoup de situations demandent du courage et pour moi voir quelqu’un être courageux, c’est magnifique. Ça force le respect.
J’aimerais revenir sur certains points que vous avez cité:)
Je partage totalement le point 1 car si on l’a fait une fois, nous sommes capables de le refaire.
Dans ce point vous posez de très bonnes questions pour se rendre compte qu’on est capable de le faire.
Concernant l’énergie, je suis d’accord avec vous pour dire que l’énergie aide au courage.
Mais selon moi ne pas être bien et passer à l’action c’est aussi courageux.
Pour le point 6, je ne parlerai pas forcément de charisme. Je dirais plutôt connaissance de soi.
Je reprendrai les mots que vous avez cité en parlant de qualités et compétences pour dire que plus on se connait et moins on aura peut car nous saurons de quoi nous sommes capables.
Donc il est indispensable selon moi de connaître ses ressources ( qualités et compétences)
Je suis d’accord avec vous sur les points 7 et 9, qui se rejoignent un petit peu.
Je rajouterai que la perfection existe mais du coup c’est notre vision de la perfection qui est à revoir.
Par exemple, je peux dire ma vie est parfaite et cela ne m’empêchera pas de me fixer de nouveaux objectifs.
Mais je serai ainsi dans la gratitude et non dans le perfectionnisme, qui comme vous l’avez dit freine le passage à l’action
J’espère que vous honorerez votre dixième point et que vous célébrerez votre article 🙂 il est de qualité, bravo Aline !
A bientôt
Julien
Merci pour ton partage et ton point de vue, Julien !