Faut-il se libérer du regard de l’autre ?
Notre culture occidentale moderne nous présente devant un paradoxe, en ce qui concerne notre rapport à l’autre et à son regard sur nous. D’une part, il est de bon ton d’affirmer son individualité et de montrer en quoi nous sommes uniques, que ce soit au travail ou dans notre vie personnelle. D’autre part, nous sommes sommés de rester dans les limites des conventions sociales et de la bienséance. Résultat ? Un conflit interne permanent. On nous explique qu’il faut être « nous-mêmes », et ne pas se soucier de ce que pensent les autres. Et en même temps, nous ressentons un besoin d’approbation, d’acceptation de notre communauté. Et il nous arrive d’être paralysé par la peur du rejet.
Comment faire pour trouver l’équilibre entre notre besoin d’individualité et notre besoin d’inclusion dans la tribu ?
J’ai rédigé cet article dans le cadre de l’événement inter-blogueurs organisé par Sarah du blog Multipassionnés Epanouis, autour du thème « Comment gérer le regard des autres ? ». Je t’invite à découvrir ce blog en lisant cet article : Comment expliquer aux autres ce que ça veut dire, être « multipotentialiste » ?
A suivre ...
Pourquoi le regard des autres est-il important pour nous ?
Faisons un petit voyage dans le temps. Imaginons-nous à l’époque où les magnifiques peintures de la grotte Chauvet ont été élaborées, il y a environ 30 000 ans. Physiologiquement, le corps humain est le même que notre corps humain moderne. Avec son cerveau, ses émotions, ses synapses et comportements automatiques. Ceux-ci ont été mis en place au long de millions d’années d’évolution et tâtonnements afin de favoriser la survie de l’espèce. Et contrairement à la pensée commune, ce ne sont pas les plus forts qui survivent, mais les plus sociables, et les plus aptes à s’intégrer dans la tribu.
La survie de l’espèce et la tribu
« C’est Darwin lui-même qui a émis le premier l’idée que les groupes humains dont les membres étaient prêts à travailler ensemble pour le bien commun survivaient mieux et que leur descendance était plus nombreuse que ceux dont les membres ne pensaient qu’à leur intérêt individuel ou ceux qui n’appartenaient à aucun groupe. » (Daniel Goleman, L’intelligence émotionnelle, tome 2, page 240)
Un être humain avait besoin de faire partie d’un groupe pour survivre. La tribu lui apportait la protection nécessaire contre les prédateurs, les éléments, les blessures. Elle était aussi cruciale pour la protection des enfants. Etre exclu du groupe signifiait une mort probable. Le besoin d’être accepté par les autres n’est donc pas juste une question de vanité. C’est un besoin qui est né de notre lutte pour survivre. Et qui reste aujourd’hui un élan fondamental, inconscient et automatique.
Le regard de l’autre, une nécessité pour le tissu social
Dans son livre Cultiver son intelligence relationnelle, Daniel Goleman présente les recherches qui ont été menées dans le cadre de la neuroscience sociale. Les recherches et nombreuses études montrent que le cerveau humain a évolué pour favoriser la sociabilité, et que sa structure et son fonctionnement requièrent le regard de l’autre pour fonctionner correctement. En effet, pour qu’un bon rapport humain puisse se mettre en place, deux humains doivent être attentifs l’un à l’autre, pour pouvoir établir une synchronie de mouvements et d’émotions.
Des études ont montré que lors d’une conversation efficace, les deux interlocuteurs se synchronisent. Ils font les mêmes gestes, reproduisent les mêmes expressions faciales, dans certains cas, leur respiration et leur rythme cardiaque s’alignent. Dans le cas contraire, quand cette synchronie n’a pas lieu, les interlocuteurs disent que la conversation, ou l’autre personne, a été « bizarre », sans vraiment savoir pourquoi. Le regard de l’autre, sa présence et son attention, sont donc essentiels pour avoir des relations humaines saines et constructives.
La peur du jugement de l’autre
Ce que nous redoutons le plus dans le regard de l’autre, c’est son jugement. Que se passera-t-il si l’autre pense que nous ne sommes pas à la hauteur ? Aujourd’hui, cela n’aura probablement grande conséquence : si on est exclu d’un groupe, on peut toujours en retrouver un autre. Mais le caractère instinctif, et profondément ancré, de cette peur du rejet, fait que nous cherchons à l’éviter à tout prix. Sans prendre le temps de la questionner.
Et ne pas questionner ce comportement réflexe peut nous amener à tomber dans des excès : trop vouloir le regard des autres, ou bien le fuir complètement.
Le regard de l’autre sur un piédestal
Quand le jugement des autres devient plus important que l’estime de soi
Je me souviens de mes « débuts » dans les réseaux sociaux. J’ai créé ma page Facebook un peu plus tard que la plupart de mes relations. Et je suis arrivée en plein boom des fonctionnalités de l’interaction, comme les « j’aime » et les partages. Au début je n’osais pas publier, je n’osais pas cliquer sur « j’aime » ou « partager ». Puis est arrivée ma première publication. Je me souviens être retournée une heure plus tard, puis deux heures plus tard, puis le lendemain, etc. pour voir combien de personnes avaient « aimé » ma publication. Mes émotions ont alors pris les montagnes russes. Je ne me souviens plus de ce que j’avais partagé exactement, ce ne devait pas être très important. Mais je me suis rendue compte que la valeur que j’attribuais à l’information, et l’excitation que je ressentais, variaient selon que j’estimais avoir reçu suffisamment de « j’aime » ou non. J’ai vécu une expérience qui m’a apporté de l’enthousiasme. Je l’ai partagée sur Facebook, puis j’ai vu mon enthousiasme flancher puis grossir selon le nombre de « j’aime » et selon les personnes qui cliquaient sur « j’aime ».
Je ne souhaite pas remettre en question l’utilité des réseaux sociaux, ce sont des outils inestimables pour le travail et les relations personnelles. Mais il est important de rester conscient de leurs travers. Ils offrent un volume écrasant d’informations instantanées, et la connexion humaine reste froide, puisque la synchronie ne peut pas avoir lieu, le lien humain ne peut donc qu’être superficiel. Aussi, ils présentent un risque d’addiction au coup de valorisation que peut apporter un « j’aime », remplaçant notre estime de nous-même naturelle.
Quand nous ne pouvons exister que dans le regard de l’autre
Nous avons probablement tous un peu de narcissisme en nous. Quand nous ressentons de la fierté pour un bon travail accompli, et que nous espérons l’éloge de nos collègues. Quand nous rêvons de grande réussite, et que nous mettons nos qualités et nos talents en valeur dans une lettre de motivation.
Mais la vaste gamme de tendances narcissiques peut tomber dans l’excès. La tendance narcissique devient problématique quand notre besoin de gloire et de reconnaissance prend le pas sur notre empathie et notre intérêt pour les autres. Si nous commençons à ne voir les autres que comme des miroirs, des objets faits pour nous refléter notre grandeur, il faut commencer à s’inquiéter.
Facile à dire, puisqu’une personne fortement narcissique ne se remet pas en question. D’ailleurs, la moindre critique, même constructive est rejetée, parfois même avec rage. Les informations ne sont retenues que de manière sélective. Tout argument qui ne confirme pas l’image grandiose qu’une personne narcissique a d’elle-même est ignorée. Et le plus troublant : elle voit son comportement comme tout à fait normal. Et se trouve être quelqu’un de parfaitement sympathique.
Prenons donc garde à ne pas tomber dans l’excès du narcissisme en préservant notre empathie et notre élan naturel à s’intéresser aux autres.
A lire aussi : Qu’est-ce que l’empathie et comment la cultiver ?
Fuir le regard de l’autre
Lundi matin. Je sors de chez moi après avoir passé un dimanche relaxant avec un bon bouquin sur le canapé. La première chose qui me frappe, c’est l’agressivité du regard des autres. Quand je remarque des yeux posés sur moi, je me sens attaquée. Puis je prends un peu de recul, et je me rends compte : celui-là a posé les yeux sur moi parce qu’un cerveau qui est en mode automatique place instinctivement les yeux sur quelque chose qui bouge et qui est proche. C’est un regard vide. Alors pourquoi je le ressens comme une agression ?
Quand le regard de l’autre est une menace
Le premier exemple qui vient à l’esprit lorsqu’on pense à la fuite du regard de l’autre, c’est l’autisme. On sait que les personnes autistes ont tendance à fuir le contact visuel, mais pourquoi ? D’après D. Goleman (Cultiver l’intelligence relationnelle, page 233), quand les personnes autistes « regardent des yeux, leur amygdale réagit de manière surexcitée, ce qui indique une peur intense. »
L’amygdale est comme un système d’alarme. Elle est activée et nous fait ressentir de la peur de manière automatique. Sans même que les lobes préfrontaux, siège de l’analyse, ne soient consultés. On sait que dans le cas d’un traumatisme, l’amygdale peut devenir plus sensible, et nous faire ressentir de la peur plus rapidement et fréquemment. Et retarde le retour à la « normale ». Il est donc possible que dans le cas d’un traumatisme lié au regard d’un autre, ou bien dans le cas d’expériences négatives répétitives liées au regard, nous soyons poussés à éviter les yeux d’une autre personne. Et par extension, son jugement.
Se fondre dans le décor
Certaines personnes sont plus disposées que d’autres à la timidité, et donc plus enclines à éviter le regard de l’autre. L’excès de timidité peut nous pousser à évitement du contact humain. C’est le cas des personnes souffrant de phobie sociale. Elles sont paralysées par la peur d’être « vues », jugées ou évaluées. Et la peur que les autres trouvent leurs défauts et lacunes (réels ou imaginés) rédhibitoires. Cette peur est ressentie de manière plus ou moins intensément, selon la personne, et il paraît que ce trouble est très fréquent. Des stratégies d’évitement du regard, du jugement, sont mises en place et peuvent mener la personne dans un cercle vicieux d’isolement.
Les stratégies d’évitement
Nous sommes confrontés tous les jours au regard de l’autre et à son jugement. Si nous n’apprenons pas à « faire avec », nous pouvons passer à côté de relations humaines enrichissantes et opportunités professionnelles.
En effet, t’est-il déjà arrivé de
- ne pas prendre la parole en classe ou en réunion alors que tu avais des choses à dire ?
- vouloir demander une augmentation de salaire, sans oser le faire ?
- ne pas parler de tes désirs, attentes et envie à ton ou ta partenaire ?
- te retrouver dans un groupe exprimant une opinion, et ne pas oser exprimer ta propre opinion qui est différente ?
- ne pas oser te mettre en valeur dans une lettre de motivation ou un entretien d’embauche ?
Quel dommage de ne pas oser … T’imagines-tu ce que tu pourrais accomplir si tu osais, ne serait-ce qu’un petit peu ?
Maintenant que nous avons fait le tour des extrêmes et moins extrêmes dans lesquels nous pouvons tomber, voyons s’il est possible de s’entraîner à accepter le regard de l’autre pour établir le contact, tout en ayant confiance dans sa propre individualité.
Essaye ! Fais avec le regard de l’autre : trouve l’équilibre
L’être humain est un animal social, on se préoccupera toujours du regard de l’autre, c’est automatique et nécessaire. J’ai beaucoup de mal à croire qu’il soit possible de s’en défaire complètement. Je pense que ceux qui prétendent ne pas se soucier de l’opinion des autres choisissent leurs actions délibérément, non pas pour plaire, mais pour affirmer leur indépendance, et en cela, ils dépendent aussi du regard de l’autre.
Se soucier du regard de l’autre et du jugement de ses pairs n’est pas une faiblesse, au contraire, c’est un mécanisme de survie, comme nous l’avons vu plus haut. Ceci dit, à ce stade de notre évolution, nous savons qu’il est possible d’être conscient nos comportements automatiques et de les changer. Les adapter à nos circonstances et nos besoins.
Aussi, il est important d’être conscient de l’impact du regard de l’autre sur nous, ne serait-ce que pour savoir s’il nous freine ou s’il nous propulse. Comme le dit un principe récent du développement personnel : nous sommes un condensé des cinq personnes que nous fréquentons le plus.
A lire aussi : Comment trouver des personnes exceptionnelles ?
Si tu cherches à alléger l’influence que le jugement des autres a sur toi, il vaut mieux éviter les affirmations du genre « ça m’est égal ce que les autres pensent de moi ». Si tu cherches à changer un comportement, ce genre de pensée superficielle ne fera très certainement pas l’affaire. Essaye ces quelques exercices pour apprendre à remettre le regard de l’autre à sa place.
1. Remplacer le jugement par la compassion
Si tu as peur du jugement de l’autre, il est possible que ce soit parce que tu as une grande tendance à te juger toit-même et les autres. Essaye de remplacer cette tendance au jugement avec de la compassion. Essaye de comprendre ce qui te motive et ce qui motive les autres dans une situation donnée.
A lire aussi : Comment différencier auto-compassion et apitoiement sur son sort ?
2. Ecrire
Quand tu remarques un conflit interne, une hésitation par rapport à une décision, une résistance par rapport à l’accomplissement d’une tâche, prend une feuille et un stylo, et écris tout ce qui te passe par la tête. Les blocages sont souvent inconscients et l’écriture automatique nous permet de les déterrer.
A lire aussi : Pourquoi et comment se mettre à l’écriture ?
3. Séparer l’être et l’action
Quand on porte un jugement, il est facile de confondre le jugement sur une action, et le jugement sur l’être. Donc la prochaine fois que tu te dis « je suis trop nul » ou « je suis trop bête », remplace-les par des déclarations plus réalistes. Comme « j’ai raté ce coup-là », ou « j’ai pas fait très attention ».
A lire aussi : Comment réagir à une critique ?
4. Remettre en question son besoin de validation
C’est une autre confusion qu’on fait très facilement. Il peut nous arriver de chercher à critiquer et rabaisser l’autre afin de nous sentir supérieur, ou meilleur. Mais c’est une tendance illusoire, qui ne nous apporte du réconfort que temporairement. De plus, éviter ce comportement peut avoir l’effet bénéfique de moins redouter que les autres fassent pareil avec nous …
5. Prendre conscience du critique intérieur
Dans son livre épatant Banish your Inner Critic, Denise Jacobs explore en profondeur les origines et les conséquence de cette petite voix que nous avons en nous. Celle responsable du « t’es trop nulle ». C’est bien souvent la voix combinée d’un ou des parents, d’un ou des professeurs, amis, petites brutes dans la cour de récré, … Tout au long de nos années de l’enfance, nous avons intériorisé ces différents discours, et nous retrouvons aujourd’hui avec un critique intérieur qui nous fait craindre le jugement de l’autre de manière démesurée, et nous empêche d’avancer vers nos objectifs.
Quand il te semble entendre cette petite voix, note ce qu’elle dit. Puis argumente le contraire. Tu verras que souvent elle se dégonfle comme un ballon de baudruche.
6. Avoir conscience de sa propre honte
La honte est l’une des sensations les plus désagréables. A tel point qu’il peut arriver que nous ne soyons même pas conscient de la ressentir.
Quand tu notes les petites phrases de ton critique intérieur, identifie celles qui sont motivées par la honte. Demande-toi pourquoi tu la ressens. Souvent, nous ressentons la honte de manière démesurée, et la remettre en question peut nous aider sur le long terme.
A lire aussi : Comment surmonter la honte ?
7. Donner aux autres l’approbation qu’on aimerait avoir
Parfois, pour recevoir quelque chose, il suffit de le donner en premier …
8. Accepter l’imperfection
Ah, la perfection. La certitude. Tout serait tellement plus facile si ces deux concepts pouvaient s’installer dans la réalité. Seulement voilà, ils n’existent pas. Nous faisons des erreurs, il n’y a que comme cela que nous apprenons et nous évoluons. D’ailleurs, si tu acceptes l’erreur, tu seras moins paralysé par le jugement de l’autre. Puisque rien n’est figé et que nous sommes en perpétuelle évolution …
A lire aussi : 21 astuces pour apprendre de ses erreurs
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Et toi ? Le regard de l’autre te pèse-t-il ? Est-il un motivateur ? Tu le trouves encourageant ou paralysant ? Raconte-nous dans les commentaires …
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Hello Aline.
Merci pour ton article très intéressant.
Le regard des autres ? Ça dépends des jours.
Parfois je le provoque, je cherche à l’attirer voir à choquer.
Parfois je cherche à le fuir, à passer inaperçu.
Serais-je un grand malade ? 🙂
Bonne journée,
Olivier
🙂
Pas plus malade que nous autres …
Merci beaucoup Aline pour cet article très intéressant !
J’aime particulièrement le fait que tu nous montre que nous avons besoin des autres et que c’est illusoire de vouloir s’en détacher à 100%. Parce que je suis tout à fait d’accord avec toi ! 😉
Donc je trouve ça chouette et vraiment important d’en parler.
Et merci pour tous ces exemples concrets et documentés, c’est super intéressant !
🙂
Oui, c’est dommage que notre société individualiste valorise tellement le « je n’ai que faire du regard de l’autre ». D’un autre côté, ceux qui ont su révolutionner dans leur domaine ont dû s’en défaire à un moment ou un autre. Il semblerait que tout se joue dans l’équilibre …
Merci pour ce super article Aline, je me suis reconnu dans quelques cas, et j’ai appris pas mal de choses 🙂
En lisant la partie sur les interactions liées au regard, j’ai tout de suite pensé au livre « La semaine de 4 heures », où l’auteur donne des conseils pour se sentir plus à l’aise dans ses relations, par un exercice du regard ( le principe est de se forcer à regarder quelqu’un dans les yeux, un proche ou un inconnu dans la rue ) et ça m’a beaucoup aidé.
Bref merci pour cet article !
Arthur
🙂
Oui, quand on veut réapprendre à entrer en contact, il peut être utile de commencer par accepter le regard de l’autre, et le regarder en retour …
Superbe article, avec des conseils précieux. Des pépites, comme j’aime dire ! ^^
Le regard de l’autre, on ne peut pas faire sans. On aura beau ignorer, regarder ailleurs, le regard de l’autre est omniprésent.
Tout dépend de notre manière de l’accueillir, de l’entendre, et de l’utiliser pour avancer, progresser, évoluer.
Et ce serait dommage de faire sans … On risque de passer à côté de quantité de contacts, remise en questions et pistes pour améliorer ses relations !
J’aime l’exercice 7 « Donner aux autres l’approbation qu’on aimerait avoir » ça me fait penser à la réaction des autres lorsqu’on les regarde. Ce peut être dans la rue, au cours d’un repas de famille ou quand tu arrive au bureau le matin. Si tu souris une fois le contact visuel établi, l’autre fait de même, tout comme si tu dit bonjour de manière distante ou au contraire chaleureuse etc
Bref l’autre est souvent le miroir de ce que l’on est
C’est vrai qu’un sourire dans le regard de l’autre peut tout changer … 🙂
Superbe article !
J’ai appris plein de nouvelles choses. Hâte de lire le prochain !
🙂
Aline, merci pour ce bel article.
Donner trop d’importance au regard de l’autre, cela peut vraiment être un poison pour soi-même. J’ai me les conseils que tu nous donnes pour s’en détacher et remettre le regard de l’autre à sa juste place. Et surtout le dernier : accepter l’imperfection. Là je di OUI ! Beaucoup de libération quand on sait le faire.
Merciiiii
… quand on sait le faire, comme tu dis !
Merci pour ta participation 🙂